A la fenêtre du monde
Je voyais l’enfant
A la fenêtre du monde
La douceur plein les yeux
Alors que le tonnerre gronde
Qu’il mouille mes cheveux
Lâcher les parents
Alors qu’il entre dans la ronde
Et la peur même un peu
Puisse mon chant lui répondre
Que ce monde n’est qu’un jeu
Le noir, le noir, le noir, le noir derrière toi
L’herbe au bout des doigts
Comme, comme, comme l’arbre qui croît
Il dépasse les toits
Le noir, le noir, le noir, le noir derrière toi
L’herbe au bout des doigts, au bout des doigts, au bout des doigts
Je voyais l’enfant
Des petites crottes aux paupières
Que la lumière décolle
Dessale ce qui tombe à terre
En saison de l’envol
Braver les parents
Mes remparts et mes frontières
Emportés par le sol
Bus comme une rivière
Que d’ornières en rigolent
Le noir, le noir, le noir, le noir derrière toi
L’herbe au bout des doigts
Comme, comme, comme l’arbre qui croît
Tu dépasses les toits, toi, toi…
Un arbre géant
A la fenêtre du monde
En haut des branches, gamin
Ici la lumière abonde
Le noir transparent
Lorsque l’émotion nous inonde
Aveugle, confie ta main
Sors de galeries longues
En agile félin
Le noir, le noir, le noir, le noir derrière toi
L’herbe au bout des doigts
Comme, comme, comme l’arbre qui croît
Il dépasse les toits
Le noir, le noir, le noir, le noir derrière toi
L’herbe au bout des doigts, au bout des doigts, au bout des doigts
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